Céline, fronçant les sourcils, marchait dans la salle de préparation en murmurant : « Cette petite peste a gâché mon image ! » Elle a téléphoné à Jacques, mais il n’a pas répondu, ensuite, elle Arthur. Avant qu'elle n'ouvre la bouche, il a déclaré tout de suite : « Mademoiselle Blanc, Monsieur Breteuil est dans l’avion, il ne peut pas parler avec vous. » « Est-il parti pour le travail ? Pourquoi n’en suis-je pas informée ! » Elle est tout à fait irritée et, sans réfléchir, a déclaré directement, « Transmets ça à Jacques ! J’ai vu les nouvelles, selon les journalistes j'ai été battue par Annabelle. Je me sens très mal à l’aise. Dis-lui de quitter le travail et de m’accompagner ! » Enceinte, elle savait qu'elle ne devait pas se mettre en colère. Selon elle, puisqu’Annabelle l’avait humiliée, Jacques devrait être à ses côtés immédiatement. Même s'il ne pouvait pas la venger, il devrait au moins la rassurer et lui dire des mots doux. Discuter à nouveau de leurs f
Après avoir raccroché le téléphone, Annabelle ne parvenait plus à s’endormir. Elle voulait encore consulter les nouvelles, mais elles avaient déjà disparu. Elle a lu les commentaires : la plupart des gens disaient que leurs disputes étaient du passé, et qu'il ne fallait donc pas en parler. Elle a ricané : « C’est Jacques qui a fait ça. Il aime tant sa chère femme qu'il ne veut pas que ces images soient exposées sur Internet. » Elle a cliqué sur la photo sur laquelle Céline était tombée dans les toilettes, a agrandi cette image et a murmuré : « J'aurais dû lui verser de l’eau contre la tête. Comme c’est regrettable, j’ai mal fait. » Après cette effervescence, selon son plan, elle devait sortir pour chercher du travail. Elle savait bien que cela serait difficile pour elle, car elle était allée en prison et n'avait pas étudié à l'étranger. Pour un styliste, il est important d'avoir de l'expérience et des récompenses, évidemment, elle n'avait rien de tout cela. De plus, il
Tout compte fait, elle ne pouvait pas abandonner son métier et devenait donc réceptionniste à la Compagnie de Prospérité. À sa grande surprise, Pierre s’est tourné vers elle, ses lunettes en argent étincelantes sous le soleil : « Si Madame Rouvroy en a besoin, je peux le demander au directeur de la Compagnie MON. » « La Compagnie MON ? Est-ce la plus grande entreprise de la ville qui dispose de stylistes géniaux ? » Annabelle était à la fois ravie et inquiète. Il a ajusté ses lunettes : « Oui. Madame Rouvroy, avez-vous besoin de mon aide ? Je peux l’appeler. » « Pourquoi voulez-vous m’aider ? » « Parce que quatre millions d’euros sont trop pour vous. Je souhaite vous aider à trouver un emploi afin que vous puissiez combler vos dettes le plus rapidement possible. » Elle est devenue muette, car il avait tout à fait raison. Il a appelé quelqu’un, puis, après avoir raccroché, il lui a donné une adresse : « Quelle aubaine ! La Compagnie MON a des projets pour for
Une vendeuse s’est immédiatement avancée vers elles et leur a donné une robe chacune. En effet, Annabelle, élégante et mince, serait très charmante dans cette robe. En revanche, pour Céline, qui était enceinte, elle y semblerait un peu médiocre. Mais comme elle le leur avait demandé, la vendeuse lui a donné la robe. Céline, arrogante, est entrée aussitôt dans la cabine en donnant un coup de coude à Annabelle. Cette dernière, sans rien dire, a ouvert la porte d'une autre cabine. Comme elle n’était pas enceinte, elle était plus rapide. Quand elle est sortie de la cabine, Céline était encore dans la sienne. Jacques a levé les yeux, à ce moment-là, son regard s'est fixé sur Annabelle, qui était absolument charmante. La vendeuse s’est approchée d’elle : « Madame, cette robe vous va à merveille. » Annabelle s'est regardée dans le miroir, elle aussi la trouvait très belle. Elle ignorait la présence de Jacques. À ce moment, Célines’étant changée, est sortie de la cabine
Jacques avait déjà payé pour cette robe, mais Annabelle n'était pas encore sortie. « Annabelle, tiens. » On entend la voix de Léo. Léo, en sueur, est entré dans la boutique avec un sac de vêtements. À ce moment-là, le regard de Jacques s'est soudainement assombri, il a serré les poings, son air devenu glacial. Annabelle s’est sentie soulagée tout de suite : « Merci beaucoup. » Elle est entrée dans la cabine avec le sac, a enlevé la robe, et a porté les vêtements que Léo lui avait achetés. Ensuite, elle a rendu la robe à la vendeuse devant Céline et a dit en souriant : « Bien que riche et privilégiée, certaines personnes aiment encore voler les affaires des autres, n’est-ce pas ? Céline, n’as-tu pas honte ? » « Nous seules sommes entrées dans la cabine, n’est-ce pas ? Tu n’as pas d’alibi. Céline. C’est toi qui m’as volé mes vêtements. Jacques, c'est toi qui es complice en m'achetant cette robe. Vous formez un couple parfait. Dégueulasse ! » Ces mots ont profondém
Annabelle est arrivée dans le parking avec Léo. Elle a ouvert la portière de la voiture et a senti un parfum, c'était une odeur de fruits que les jeunes filles aimaient. Elle a hésité un peu, puis, elle est montée dans la voiture. « Si cette Céline refait des siennes, dis-le-moi directement, je vais lui donner une leçon. » Le regard de Léo s’était légèrement assombri. « Ce n’est pas grave. Elle est comme une chienne qui aime mordre les gens. » Elle a bouclé sa ceinture de sécurité, en effet, ils devaient aller voir leur équipe de ensemble, et discuter des préparations pour la prochaine course avec Austin. Léo la regardait sans rien dire, et a appuyé sur l’accélérateur. La voiture s’est dirigée vers l’ouest. Après avoir passé le carrefour, ils ont vu une jeune femme, au bord de la rue, agitant la main vers eux. C'était une femme très jeune, elle n’avait pas encore vingt ans. Elle portait un sac à main de luxe, venant sans doute d’une famille riche. Ses yeux étaient fixés
« C’est un secret. Demain, je vais travailler et je saurai les détails. » En y pensant, Annabelle était très heureuse. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ressenti un tel bonheur ; pour elle, la vie était souvent sombre. À la vue de sa joie, Léo était aussi content pour elle. Le lendemain matin, elle portait un chemisier blanc et un jean, et est arrivée très tôt devant le bâtiment de la Compagnie MON. Il n’était pas loin de la rue commerciale. Au rez-de-chaussée, il y avait des expositions des créations de tous les stylistes connus ; la plus chère coûtait plusieurs milliers d’euros, c’était un cadeau d’anniversaire pour la fille d’un noble. Dans le monde entier, seule la famille pouvait offrir un tel cadeau aux gens. En revanche, l’amour était tout à fait fragile face à l’argent. « Êtes-vous Annabelle ? » La réceptionniste a regardé son CV et a hésité un peu. « Suivez-moi moi, vous allez travailler avec Madame Tessier. » « Madame Tessier ? pensait Annabelle,
« Annabelle, quelle bonne chance, tu seras dans le groupe de Madame Tessier. » En fait, Annabelle ne trouvait pas de sens à ces mots. « Madame Tessier ? » Elle a hoché la tête et a quitté le bureau immédiatement, mais il n’y avait personne dans ce bureau. Elle a souri. Le premier jour où elle a travaillé, elle a rencontré des obstacles, mais elle n’était pas effrayée. Elle s’était bien préparée. Elle a sorti son portable, s’est connectée au site officiel de la Compagnie MON, et a trouvé le numéro de téléphone de Madame Tessier. C’était sa dernière chance. Si elle l’appelait directement, il était probable que Madame Tessier se fâche et qu’elle risque d’être punie. Après avoir hésité, elle a pris sa décision. Elle a entendu le bruit de l’eau, puis une voix féminine grave : « Allô ? Qui est à l’appareil ? » « Bonjour, Madame Tessier, je suis la nouvelle stagiaire de la compagnie. Mon nom est… » « Je suis dans la salle 305 du Star Club, viens dans quinze minutes