« Annabelle, quelle bonne chance, tu seras dans le groupe de Madame Tessier. » En fait, Annabelle ne trouvait pas de sens à ces mots. « Madame Tessier ? » Elle a hoché la tête et a quitté le bureau immédiatement, mais il n’y avait personne dans ce bureau. Elle a souri. Le premier jour où elle a travaillé, elle a rencontré des obstacles, mais elle n’était pas effrayée. Elle s’était bien préparée. Elle a sorti son portable, s’est connectée au site officiel de la Compagnie MON, et a trouvé le numéro de téléphone de Madame Tessier. C’était sa dernière chance. Si elle l’appelait directement, il était probable que Madame Tessier se fâche et qu’elle risque d’être punie. Après avoir hésité, elle a pris sa décision. Elle a entendu le bruit de l’eau, puis une voix féminine grave : « Allô ? Qui est à l’appareil ? » « Bonjour, Madame Tessier, je suis la nouvelle stagiaire de la compagnie. Mon nom est… » « Je suis dans la salle 305 du Star Club, viens dans quinze minutes
Annabelle a hésité et a suivi ses ordres. Les autres étaient encore en train de boire, personne ne les a remarquées. Ensuite, Yveline a levé son verre et a interrompu l’ambiance animée dans la salle : « Je vous présente une dame, son nom est… Luna, ma nouvelle assistante. » « Madame Tessier, vous êtes vraiment géniale, désormais, Madame Luna deviendra sans aucun doute une styliste réputée ! » « Oui ! À votre santé ! » Annabelle était un peu nerveuse, et a bu un verre du vin. Elle savait bien que les réunions étaient comme cela, et qu’elles étaient pleines des flatteries, mais elle n’avait pas le choix. Après quelques verres, sous prétexte d’être ivre, Yveline a demandé à Annabelle de l’accompagner pour sortir. « À la prochaine. » Yveline était appuyée sur Annabelle, après être sortie, elle semblait encore ivre. Ensuite, elles sont entrées dans l’ascenseur et arrivées dans le parking. Annabelle a sorti tout de suite son portable et a appelé un chauffeur.
« Pourquoi es-tu … » Alors que Jacques s'apprêtait à lui poser la question, il a remarqué la robe que Céline portait.. Non seulement elle ne lui allait pas du tout, le style étant inapproprié, mais la taille n’était pas non plusconvenable. Cette robe exposait tous les défauts de Céline. Mais elle ne s’en était pas rendu compte et a effectué un tour sur elle-même avec joie. « C’est joli ? Je l'ai préparée pour toi ! » Elle a levé la tête en souriant. En fait, elle avaita su où se trouvait Jacques grâce à Vincent, et après s’être maquillée pour venir à sa rencontreà sa grande surprise, elle avait vu Annabelle sortir de l’ascenseur avec Jacques. Elle a pensé que cette petite peste voulaitle séduire de nouveau. Céline a souri et a saisi le bras de Jacques : « Tu m’as promis de m’accompagner pour dîner, en plus, tu voulais passer chez moi, n’est-ce pas ? » Jacques ne lui a pas répondu. Quand il s’est tourné de nouveau vers Annabelle, elle avait déjà disparu. « Jacque
Elle tentait de se rappeler ce qui s’était passé plus tôt. Quelques jeunes hommes avaient mentionné « Thomas », mais elle ne savait pas qui était Thomas. Annabelle s’est gratté la tête, mais elle n’arrivait pas à se le remémorer. Tout à coup, elle a entendu la porter s’ouvrir, elle s’est couchée immédiatement comme si elle dormait. Les pas e rapprochaient, elle sentait que quelqu’un se tenait en face d’elle. Elle a serré les poings sous la couverture. Si cet homme avait l’intention de faire quelque chose, elle se battrait de toutes ses forces. Mais à sa grande surprise, il restait a debout sans rien faire. Elle s’est efforçée de garder son calme, comme si elle dormait vraiment, jusqu’à ce qu’elle entende la voix de cet homme : « Thomas, merci beaucoup. Elle est déjà dans la chambre. » En parlant, il s’est dirigé vers la salle de bain. Entendant la porte de la salle de bain se fermer, elle a ouvert les yeux avec colère : « C’est Jacques ! » « Pourquoi a-t-il
Pensant à la vengeance d’Annabelle en raison des ruines de la famille des Rouvroy, Viviane craignait tellement qu’elle ne pouvait pas s’endormir, alors elle devait flatter la famille des Blanc. Comme Céline aimait tant Jacques, elle voulait l’aider à devenir Madame Breteuil. En y pensant, Viviane la calmait en disant : « Même si Jacques est froid, tu es déjà sa fiancée, n’est-ce pas ? Même si vous n’avez pas eu de fiançailles, il est toujours le père de ton enfant, n’aie pas peur. » Céline avait un air désemparé. Elle ne pouvait plus se calmer. Si Jacques découvrait qu’il n’était pas le père biologique de son enfant, elle serait dans une situation désespérée : « Je vais le chercher ! » Viviane l’en a empêché immédiatement : « Il y a maintenant des nouvelles à ce sujet, et Jacques lui-même est très en colère. Ne va pas le chercher, si tu te retrouves entourée de journalistes… » Après avoir entendu ses conseils, Céline ne détestait plus cette femme qui semblait gentille e
Jacques s’est directement précipité vers le parking à toutes jambes, son regard était rempli de colère, comme s’il voulait battre Annabelle à cet instant. Au seizième étage du bâtiment numéro 9 de l’Appartement d’Érable, Annabelle, portant des gants, essuyait les taches de peinture à l’huile dans la chambre. La chambre était couverte de taches et de gouttes de peinture laissées par Yveline. Quand Yveline était arrivée plus tôt, elle ne lui avait pas reproché son retard, elle lui avait simplement demandé d’essuyer la chambre, puis elle était sortie immédiatement. Annabelle, agenouillée par terre, réfléchissait en essuyant. Elle voulait connaître les réactions amusantes de Jacques quand il avait été entouré par ces gens : « J’aurais dû rester pour voir ce grand spectacle. » Soudain, son téléphone s’est mis à vibrer, c’était Léo. « Annabelle, ça va ? Où es-tu en ce moment ? Je viens te chercher tout de suite. » Léo a demandé avec inquiétude. « Je suis au travail. »
La colère dans les yeux de Jacques devenait de plus en plus violente. Il s’est accroupi et a attrapé le menton d’Annabelle : « Ne t’en fais pas, je ne te tue pas. La famille des Rouvroy me doit beaucoup d’argent, tu dois me le rendre. » « Tu as rendu tout cet argent, n’est-ce pas ? » Annabelle a levé la tête et a dévoilé la vérité sans aucune peur. « Est-ce que la Compagnie de Prospérité t’appartient ? » Quand elle avait entendu la conversation téléphonique entre Jacques et Thomas à l’hôtel, elle avait pensé à quelque chose. Pourquoi une compagnie serait-elle être responsable de toutes les dettes de la famille des Rouvroy ? Pourquoi pourrait-elle intégrer la Compagnie MON en tant que stagiaire… Elle s’interrogeait. Il s’est tourné vers elle et regardait son visage un peu pâle. « J‘ignore toutes tes intrigues. Mais je t’avertis, je me vengerai un beau jour. » Elle a ricané avec mépris et s’est levée directement en le regardant dans les yeux. Ses yeux étaient profonds com
« Mon Dieu, sa conception est vraiment fantastique ! » Au fond des yeux d’Annabelle, une étincelle de bonheur jaillissait : « J’ai enfin trouvé un très bon maître ! » Ensuite, elle s’est aussi agenouillée par terre, a sorti les brosses et a commencé à dessiner. Yveline, restant derrière elle, la regardait avec un grandintérêt, mais quelques instants après, elle a secoué la tête et a fumé près de la fenêtre. En fait, même après plusieurs tentatives, Annabelle ne pouvait toujours pas dessiner, car cette technique nécessitait beaucoup d’exercices et des connaissances profondes. Évidemment, elle n’avait pas encore saisi les clés. « C’est une autre clef. Si tu es disponible, tu pourras aller dans cet appartement pour dessiner. Tu dois te préparer pour la concurrence du mois prochain. » Yveline a froncé les sourcils et dit, « Si tu es la championne, tu pourras rester dans notre compagnie. » Annabelle, ambitieuse, a répondu sans aucune hésitation : « Bien sûr, je vais faire