Annabelle avait déjà mémorisé ce numéro de téléphone, elle ne l’oublierait plus jamais.Il pleuvait dehors, elle frissonnait de froid et a fait un signe à Léo : « Léo, j’ai appelé un taxi ! Au revoir ! »Après que Léo a réglé l’addition et est sorti précipitamment, elle a disparu. Il est resté sur l’escalier, poussant un soupir d’inquiétude.À ce moment, elle n’était pas dans un taxi, en réalité, elle est montée dans la voiture de Jacques. Contrainte par les agents de sécurité de Jacques, elle foulait le tapis en cuir somptueux, savourant l’air doux dans l’habitacle ; à cet instant, elle n’avait plus froid.Mais lorsqu’elle a regardé Jacques, elle se sentait toujours mal à l’aise : « Pourquoi es-tu ici ? Viens-tu venger Céline ? »« Est-ce vraiment toi qui l’as frappée ? » Jacques la scrutait d’un regard froid.Avant, il avait eu des doutes sur sa malveillance, mais plus maintenant. Elle était vraiment cruelle, prête même à faire du mal à un enfant innocent, pensait-il.Annabelle a ric
Le lendemain matin, alors qu’Annabelle ne s’était pas encore réveillée, son portable n’arrêtait pas de sonner. La veille, elle avait été trempée par la pluie et, à ce moment-là, elle avait un peu mal à la tête. Une fois les yeux ouverts, elle a vu des messages et des appels manqués sur l’écran. « Annabelle, réveille-toi. Il y a des nouvelles sur le crêpage de chignon entre toi et Céline. » « Ne sors plus ces jours-ci. Si tu en as besoin, appelle-moi, je t’accompagnerai. » « Annabelle ? As-tu vu mes messages ? » Tous les messages avaient été envoyés par Léo. Ensuite, elle a jeté un coup d’œil aux appels manqués. C’était Pierre Lepetit qui lui avait donné deux coups de fil. « Pourquoi c’est encore lui ? Est-ce que ce Pierre pense que je peux gagner des millions d’euros parce que j’ai connu Céline ? » Elle a jeté son portable à côté d’elle et a couvert sa tête avec la couverture. Elle voulait se rendormir, mais soudain son portable a sonné. Elle a entendu la so
Céline, fronçant les sourcils, marchait dans la salle de préparation en murmurant : « Cette petite peste a gâché mon image ! » Elle a téléphoné à Jacques, mais il n’a pas répondu, ensuite, elle Arthur. Avant qu'elle n'ouvre la bouche, il a déclaré tout de suite : « Mademoiselle Blanc, Monsieur Breteuil est dans l’avion, il ne peut pas parler avec vous. » « Est-il parti pour le travail ? Pourquoi n’en suis-je pas informée ! » Elle est tout à fait irritée et, sans réfléchir, a déclaré directement, « Transmets ça à Jacques ! J’ai vu les nouvelles, selon les journalistes j'ai été battue par Annabelle. Je me sens très mal à l’aise. Dis-lui de quitter le travail et de m’accompagner ! » Enceinte, elle savait qu'elle ne devait pas se mettre en colère. Selon elle, puisqu’Annabelle l’avait humiliée, Jacques devrait être à ses côtés immédiatement. Même s'il ne pouvait pas la venger, il devrait au moins la rassurer et lui dire des mots doux. Discuter à nouveau de leurs f
Après avoir raccroché le téléphone, Annabelle ne parvenait plus à s’endormir. Elle voulait encore consulter les nouvelles, mais elles avaient déjà disparu. Elle a lu les commentaires : la plupart des gens disaient que leurs disputes étaient du passé, et qu'il ne fallait donc pas en parler. Elle a ricané : « C’est Jacques qui a fait ça. Il aime tant sa chère femme qu'il ne veut pas que ces images soient exposées sur Internet. » Elle a cliqué sur la photo sur laquelle Céline était tombée dans les toilettes, a agrandi cette image et a murmuré : « J'aurais dû lui verser de l’eau contre la tête. Comme c’est regrettable, j’ai mal fait. » Après cette effervescence, selon son plan, elle devait sortir pour chercher du travail. Elle savait bien que cela serait difficile pour elle, car elle était allée en prison et n'avait pas étudié à l'étranger. Pour un styliste, il est important d'avoir de l'expérience et des récompenses, évidemment, elle n'avait rien de tout cela. De plus, il
Tout compte fait, elle ne pouvait pas abandonner son métier et devenait donc réceptionniste à la Compagnie de Prospérité. À sa grande surprise, Pierre s’est tourné vers elle, ses lunettes en argent étincelantes sous le soleil : « Si Madame Rouvroy en a besoin, je peux le demander au directeur de la Compagnie MON. » « La Compagnie MON ? Est-ce la plus grande entreprise de la ville qui dispose de stylistes géniaux ? » Annabelle était à la fois ravie et inquiète. Il a ajusté ses lunettes : « Oui. Madame Rouvroy, avez-vous besoin de mon aide ? Je peux l’appeler. » « Pourquoi voulez-vous m’aider ? » « Parce que quatre millions d’euros sont trop pour vous. Je souhaite vous aider à trouver un emploi afin que vous puissiez combler vos dettes le plus rapidement possible. » Elle est devenue muette, car il avait tout à fait raison. Il a appelé quelqu’un, puis, après avoir raccroché, il lui a donné une adresse : « Quelle aubaine ! La Compagnie MON a des projets pour for
Une vendeuse s’est immédiatement avancée vers elles et leur a donné une robe chacune. En effet, Annabelle, élégante et mince, serait très charmante dans cette robe. En revanche, pour Céline, qui était enceinte, elle y semblerait un peu médiocre. Mais comme elle le leur avait demandé, la vendeuse lui a donné la robe. Céline, arrogante, est entrée aussitôt dans la cabine en donnant un coup de coude à Annabelle. Cette dernière, sans rien dire, a ouvert la porte d'une autre cabine. Comme elle n’était pas enceinte, elle était plus rapide. Quand elle est sortie de la cabine, Céline était encore dans la sienne. Jacques a levé les yeux, à ce moment-là, son regard s'est fixé sur Annabelle, qui était absolument charmante. La vendeuse s’est approchée d’elle : « Madame, cette robe vous va à merveille. » Annabelle s'est regardée dans le miroir, elle aussi la trouvait très belle. Elle ignorait la présence de Jacques. À ce moment, Célines’étant changée, est sortie de la cabine
Jacques avait déjà payé pour cette robe, mais Annabelle n'était pas encore sortie. « Annabelle, tiens. » On entend la voix de Léo. Léo, en sueur, est entré dans la boutique avec un sac de vêtements. À ce moment-là, le regard de Jacques s'est soudainement assombri, il a serré les poings, son air devenu glacial. Annabelle s’est sentie soulagée tout de suite : « Merci beaucoup. » Elle est entrée dans la cabine avec le sac, a enlevé la robe, et a porté les vêtements que Léo lui avait achetés. Ensuite, elle a rendu la robe à la vendeuse devant Céline et a dit en souriant : « Bien que riche et privilégiée, certaines personnes aiment encore voler les affaires des autres, n’est-ce pas ? Céline, n’as-tu pas honte ? » « Nous seules sommes entrées dans la cabine, n’est-ce pas ? Tu n’as pas d’alibi. Céline. C’est toi qui m’as volé mes vêtements. Jacques, c'est toi qui es complice en m'achetant cette robe. Vous formez un couple parfait. Dégueulasse ! » Ces mots ont profondém
Annabelle est arrivée dans le parking avec Léo. Elle a ouvert la portière de la voiture et a senti un parfum, c'était une odeur de fruits que les jeunes filles aimaient. Elle a hésité un peu, puis, elle est montée dans la voiture. « Si cette Céline refait des siennes, dis-le-moi directement, je vais lui donner une leçon. » Le regard de Léo s’était légèrement assombri. « Ce n’est pas grave. Elle est comme une chienne qui aime mordre les gens. » Elle a bouclé sa ceinture de sécurité, en effet, ils devaient aller voir leur équipe de ensemble, et discuter des préparations pour la prochaine course avec Austin. Léo la regardait sans rien dire, et a appuyé sur l’accélérateur. La voiture s’est dirigée vers l’ouest. Après avoir passé le carrefour, ils ont vu une jeune femme, au bord de la rue, agitant la main vers eux. C'était une femme très jeune, elle n’avait pas encore vingt ans. Elle portait un sac à main de luxe, venant sans doute d’une famille riche. Ses yeux étaient fixés