Une fois sortie des toilettes, il n’y avait aucun bruit dans le salon. Annabelle a baillé et s’est couchée directement. En fait, Léo n’arrivait pas à s’endormir. Couché sur le canapé, il a fait un rire jaune habité par un sentiment à la fois heureux et déçu. Elle avait tellement confiance en lui qu’elle ne le prenait pas pour un homme. Justement à ce moment-là, regardant la lumière s’éteindre, Jacques, resté dans la voiture, avait un air sombre et froid. Après la conférence dans son entreprise, il avait entendu Arthur parler d’un incident et avait vu des taches de sang sur les banderoles. Il était passé par le domicile d’Annabelle, demandant au chauffeur d’entrer dans son quartier mais, par hasard, il avait vu la voiture de Léo. Fronçant les sourcils, il se sentait très déçu et irrité : « Partons. » … Le lendemain matin, quand Annabelle s’est réveillée, Léo n’était plus là. La veille, elle avait été vraiment fatiguée et s’était endormie tout de suite, sans remar
Annabelle était sans aucun doute la première personne à recevoir une telle d’attention et à jouir d’une telle réputation. Elle était tout aussi étonnée, car elle ne travaillait pour la Compagnie MON que depuis un mois. Tout d’un coup, elle a senti d’innombrables de regards jaloux se poser sur elle.Elle s’est tournée vers Pascal, tout sourire, et a réalisé quelque chose. Même si ses compliments lui avaient donné de la joie, elle était aussi devenue l’objetde toute les jalousies à cause de lui. La concurrence au sein de la Compagnie MON était toujours féroce, en plus, Annabelle était toujours entourée de rumeurs. Ce jour-là, Pascal, styliste reconnu, lui avait donné une incroyable opportunité. Elle a froncé les sourcils, sentant clairement que Pascal l’avait fait exprès. « Mais pourquoi ? » Avant qu’elle ne puisse bredouiller quoi que ce soit, il était déjà entré dans le bâtiment avec Laura, la laissant à l’extérieur. « Ne me dérange pas. » Quelqu’un a dit, puis, port
Comme prévu, Jacques l’a amenée dans une ancienne usine abandonnée, couverte de poudre et de suie. C’était la zone la plus sous-développée de toute la ville. Dans les rues, les mouches abondaient et l’odeur y était fétide. Après que la voiture se soit garée, Annabelle a vu le panneau qui se dressait en face d’eux : « Le Groupe d’Univers. » Ce grand nom n’allait pas du tout avec cette ambiance vétuste. Elle fronçait les sourcils : « Pourquoi m’as-tu amenée ici ? » « Ici, c’est justement le Groupe Anna, mais à ta grande surprise, il est devenu une entreprise pour acheminer les ordures. Toutes les ordures de la ville sont concentrées ici », a lentement répondu Jacques , en la guettant.Mais, à sa grande surprise, elle demeurait impassible. Elle a serré les poings, la douleur se faisait de plus en plus vive. Sachant qu’il voulait voir son air désemparé, elle cherchait à garder son sang-froid. Elle s’est tournée vers lui et a demandé : « Et alors ? » Ensuite, elle a
Annabelle ne savait pas du tout ce qu’il voulait faire, elle ne voulait que sortir de ses bras. Mais il était déjà trop tard. Jacques avait déchiré ses vêtements, même si seules ses épaules étaient nues, les autres pourraient imaginer ce qui s’était passé dans la voiture. En plus, ils ne penseraient pas du tout que c’était Jacques qui avait voulu la violer, mais qu’elle voulait le séduire avec une attitude frivole. En fait, il n’avait pas fait des choses intimes, en revanche, il avait embrassé son visage et son cou, avant de lever la main et de la pousser. À ce moment-là, le cœur de Jacques battait violemment. Il devait s’arrêter tout de suite, sinon il tomberait sous son charme et ne pourrait pas résister. Elle a respiré profondément car , à cet instant, il y avait des gens qui les regardaient dans la rue. Les regards méprisants et dégoûtés se posaient sur elle. Elle a baissé les yeux et a aperçu le manteau de Jacques près d’elle, puis, elle l’a porté , a ouvert la por
Annabelle étant une employée de la Compagnie MON, si elle subissaient des humiliations, cela aurait des conséquences sur la compagnie. « Non. Le spectacle va commencer, à ma grande surprise, Annabelle est tellement compétente que même Jacques est tombé dans son piège » Pascal a ricané, « si j’avais pu faire une telle chose deux année avant … » Ne sachant pas ce qu’il voulait dire, Laura a senti la haine de Pascal et s’est figée de peur. En effet, dans la compagnie, Pascal était toujours un styliste doué et brillant, qui restait gentil envers tout le monde. En plus, ses œuvres étaient si splendides qu’elles pouvaient retourner le monde de la mode, ainsi, la Compagnie MON le prenait toujours pour un génie. Mais seuls ses assistants connaissaient le revers de la médaille. En fait, cet homme était sans aucun doute un fou. Laura, L’assistante de Pascal, savait très bien ce qu’il lui avait demandé de faire auparavant. Elle en avait très peur et n’osait pas dévoiler ses se
Tout à coup, Céline était désemparée. « Tais-toi, je suis toujours fidèle envers mon Jacques ! Je n’ai pas d’amant, mais toi, tu es frivole ! Tu le séduis toujours ! » Elle a pointéAnnabelle du doigt et l’a insulté avec colère. En effet, sa colère a dévoilé son cœur. À la vue de ses réactions, Annabelle a souri et pensait à utiliser cette nouvelle pour irriter Jacques. « Ne ris pas ! » Céline s’est de nouveau ruée sur elle et voulait la gifler, mais cette fois-ci, Annabelle lui a échappé et lui a craché au visage. « Salope ! Comment oses-tu … » Irritée, Céline s’est jetée sur elle et lui a violemment attrapé les cheveux. Mais alors qu’elle hurlait et brandissant les poings, Annie l’a retenue tout à coup : « Madame Blanc, ne faites plus cela. Le réalisateur vous attend. Vous avez obtenu cette opportunité avec beaucoup d’efforts, ne la gâchez pas à cause de cette femme. » Après quoi, Céline s’est enfin calmée et est sortie avec elle. Les deux agents de sécurité se
« Non ! Va-t’en ! » Annabelle criait sans cesse et voulait s’échapper, mais elle ne pouvait pas sortir de la voiture. Tout à coup, elle a mordu le bras d’un homme. « Salope ! » L’homme l’a giflée, il était beaucoup plus fort que Céline. Annabelle est directement tombée par terre, par hasard, son cou a été blessé par quelque chose dans la voiture le sang a commencé a coulé. Paralysée par la douleur, Annabelle ne pouvait plus pousser le moindre cri. « Richard, comment on fait ? » L’homme a craché par terre et s’est tourné vers un autre homme. Justement à ce moment-là, quelques voitures se sont approchées. Ayant entendu cela, Annabelle s’est réveillée , a ouvert les yeux avec difficulté et a vu quelqu’un s’approcher d’elle. Elle a souri : « Léo, tu es enfin venu. » Elle voulait lever la main, mais elle était complètement épuisée. Elle a murmuré avec un ton bas et fragile : « J’ai un peu mal au cou … » Sur ces mots, elle s’est évanouie. « Non ! Annabelle ! » L
Jacques la regardait quand un sentiment complexe a glissé dans ses yeux. Quelques secondes après, il a ricané avec mépris : « Annabelle, j’ai vu toutes les parties de ton corps. » « Salaud. » Elle s’est habillée le plus vite possible et regardait Jacques avec un air fâché. Ensuite, l’infirmière est entrée dans la chambre : « Monsieur, ne dérangez pas cette patiente, elle doit se reposer. » Jacques n’a pas répondu et regardait toujours Annabelle. Il ne pensait qu’à une seule chose : elle était saine et sauve, elle n’était pas morte, elle pouvait encore proférer des insultes. À ce moment-là, ses yeux sont devenus de plus en plus froids. Il posait ses regards froids sur le visage fâché d’Annabelle. Bien que fâchée, elle restait toujours jolie et charmante. « Madame Rouvroy, connaissez-vous ce monsieur ? Sinon, je pourrais faire venir les agents de sécurité de l’hôpital. » a demandé l’infirmière, responsable. Annabelle a respiré profondément : « Oui, je le connais.