Dans un café.« Voici 400 mille euros. Je sais que vous manquez d'argent. Tant que tu prends cette somme d'argent, veuille disparaître immédiatement devant Léo. Tu ne lui conviens pas. »La femme, vêtue de vêtements très élégants et luxueux, n'était autre que la mère de Léo, qui est née dans une famille aisée et illustre.400 mille euros ont été placés dans un sac en plastique sur la table basse.Annabelle a remué le café dans sa tasse et a soudainement souri: « Madame, vous vous êtes trompée. Léo et moi, nous ne sommes pas dans une relation amoureuse. »« Oh ? Tu veux dire que tu ne veux pas accepter l'argent ? »La femme haussa le sourcil : « Tu habites déjà avec lui et tu me dis vous n'êtes pas amoureux ? Aujourd'hui, tu n'as pas d'autre choix que de prendre cet argent. Si tu continues à séduire mon fils, alors on verra bien. »Quand la dame est partie, elle a d'ailleurs payé le café. Un acte plus blessant qu'insultant.En sortant du café, les doigts fins d'Annabelle s'enroulaient a
« Alors qu'est-ce que tu veux faire ? »Elle a levé la tête, aussi têtue qu'elle était au Star Club : « Mon père est déjà mort ! Nous sommes aussi divorcés ! Jacques, nous sommes quittes ! »« À l'époque, ton père a tué mes parents. Même qu'il est mort maintenant, c'est loin d'être fini. » La voix de l'homme était grave, comme s'il lui prononçait une sentence !Jacques lui a serré le menton si fort que ses os semblaient faire des bruits de dislocation, mais Annabelle restait toujours silencieuse.À ce moment-là, Annabelle a soudain compris Jacques de ses regards profonds mêlés de dégoût : Jusqu'ici, il y avait seulement une vie perdue de la part d'Antoine, mais les parents de Jacques sont morts tous les deux.Il s'est avéré qu'elle lui devait encore une vie.« Bon, alors je te donnerai ma vie. Ça suffit ? » a-t-elle murmuré avec ses lèvres pâles et elle s'est obligée à ne pas verser de larmes. Cette opiniâtreté, naïve et vraie, était tellement émouvante que même la tendresse se voyait
Lorsqu'elle s'est plongée dans la mémoire, la porte s'est ouverte brusquement : « Annabelle ! Ne hante plus Jacques ! Tu es vraiment persévérante.»Céline, qui s'était déjà précipitée ici en furie, a froncé les sourcils encore plus en voyant le pendentif dans la main d'Annabelle.Marchant sur ses talons hauts, elle s'est avancée quelques pas jusqu'à arriver à lui. Elle lui a arraché le pendentif, « Pourquoi l'objet de Jacques est à toi ? »« Il est tombé de lui. » En la voyant entrer, Annabelle a retrouvé sa maîtrise de soi. Elle a jeté un coup d'œil à Céline : « Puisque t'es venue, prends-le. »Céline ne voulait pas laisser tomber. Elle a sorti un collier de son cou et lui en faisait parade. « T'a vu ça ? Ces deux pendentifs forment un ensemble. Jacques possède une moitié et j'ai l'autre. C'est un gage d'amour entre nous deux ! Annabelle, je suis destinée à marier avec Jacques ! Dès le début tu as perdu !»Les yeux d'Annabelle sont tombés sur le pendentif fermement serré dans l'autre
L'infertilité... Ce serait insupportable pour aucune femme !Ils étaient quittes effectivement.Mais pourquoi il ne ressentait pas la moindre joie, mais avait le cœur lourd ? Jacques restait un moment à l'extérieur de la chambre de malade, puis a quitté l'hôpital. Assis dans la voiture il laissait ses idées vagabonder.Philippe a regardé son patron dans le rétroviseur : « Monsieur, selon vos ordres, j'ai payé l'hospitalisation et les frais médicaux d'Annabelle pendant près d'un mois. J'ai aussi dit à l'infirmière de me contacter à tout moment s”il y a lieu. »« D'accord. », a répondu Jacques d'une voix froide. Par la fenêtre de voiture, il a constaté Céline sortir de l'hôpital en colère, portant une paire de lunettes de soleil.« Monsieur, c'est Céline. Est-ce qu'il faut l'envoyer chez elle ? » a demandé Philippe.Agacé par le comportement de Céline, il lui a répondu : « Non, ce n'est pas la peine. » Même si Céline était la femme qu'il a choisie et qui avait sauvé sa vie quand ils é
Jacques s'est arrêté, suivi par quelqu'un qui ressemblait à un assistant haletant, tenant une boîte-repas à la main.Après la réunion, il a constaté qu'il n'empêchait pas de penser à Annabelle à l'hôpital.La scène où elle avait foncé sur la camionnette sans hésitation et le fait qu'elle ne pouvait plus tomber enceinte le hantaient. Il s'en sentait un peu coupable, alors il a envoyé son assistant à acheter des aliments reconstituants pour elle.« Tu salaud ! Jacques ! »Les yeux de Léo brûlaient de colère, il s'est élancé en quelques pas. Dans la seconde qui suivit, son gros poing a frappé directement le visage de Jacques : « Qu'est-ce que tu veux faire ? Laisse Annabelle partir ! Regarde ce que tu as fait à cette femme. Tu n'es pas un vrai homme ! »La douleur brûlante a réveillé instantanément Jacques. Voyant Léo s'approcher à nouveau, il a levé le poing pour riposter sans hésiter.Le combat entre les deux hommes était sur le point d'éclater et l'assistant à côté était complètement a
Annabelle était assise dans le fauteuil roulant, un sourire moqueur retroussé sur ses lèvres.Quand elle menait une vie aisée, elle n'a jamais pensé qu'il y aurait un tel jour.Un jour où elle n'avait ni feu ni lieu, tout comme un chien errant.Le ciel s'est assombri peu à peu et une pluie fine a commencé à tomber du ciel et a mouillé les vêtements d'Annabelle.La pluie devenait plus forte, alors Annabelle s'est empressée de pousser le fauteuil roulant et a trouvé l'abri le plus proche de la pluie.« Mademoiselle, faut-il appeler une ambulance pour vous ? »Un homme bien habillé s'est tenu devant Annabelle avec un regard investigateur.Annabelle s'est figée, parce que cet homme lui semblait familier.Elle a jeté un coup d'œil au bâtiment derrière lui.La décoration resplendissante a évoqué une vie luxueuse à tout le monde.Une grande enseigne « le Star Club » est entrée dans ses yeux.« Mademoiselle, je trouve qu'il n'y a pas d'autres lieux de travail plus appropriés pour vous. »Les p
Le lendemain matin, Jacques est entré dans son bureau, regardant froidement son assistant Arthur lui attendre.« Où est Annabelle ? Est-elle rentrée à la maison ? »Tenant un document dans sa main, par réflexe, avalant une gorgée de salive, la gorge sèche, Arthur a dit : « Annabelle n'est pas encore revenue... mais j'ai découvert où elle est maintenant. »Jacques s'est assis, « Où est-elle ?Dis-moi. »« Annabelle... Elle habite au Star Club maintenant. J'ai entendu dire qu'elle commencerait à travailler ce soir. »Jacques a pris le document de main d'Arthur d'un bref geste et lui a regardé dans les yeux sans laisser filtrer la moindre émotion. Les yeux de Jacques brillaient avec une lueur froide et impitoyable, comme des flèches de glace.« Elle travalle au Star Club ? »Il lui coulait dans le dos d'horribles sueurs et il a hoché la tête.« Oui... mais on m'a dit qu'elle ne coucherait pas avec les autres. »« Ah ! »En ricanant, Jacques a refoulé sa colère. Ses yeux brillaient avec une
Céline, portant une haute couture, est apparue derrière Annabelle avec plusieurs filles qui étaient également magnifiquement habillées.Elle avait un regard surpris sur son visage, comme si elle avait vu quelque chose de bizarre qui n'aurait pas dû être présent ici.Annabelle ne s'attendait pas à ce que Céline soit là.Et à côté d'elle et de ses amies de façade, il y avait une personne encore plus inattendue.Théo, c’était un ami de Jacques.Annabelle a rencontré Théo à quelques reprises quand elle était encore la femme de Jacques pendant les deux ans de leur mariage, mais Annabelle ne le connaissait pas grand-chose.Voyant Annabelle porter une jupe à bretelles, Théo a froncé les sourcils et après une hésitation, il a pris la parole : « Annabelle, est-ce que... tu travailles ici ? »Il a choisi les mots avec soin, mais a percé quand même durement le cœur d'Annabelle.C'était étonnant qu’Annabelle, le successeur du Groupe Anna d'autrefois soit devenue maintenant une fille publique qui s