Lorsqu'elle s'est plongée dans la mémoire, la porte s'est ouverte brusquement : « Annabelle ! Ne hante plus Jacques ! Tu es vraiment persévérante.»Céline, qui s'était déjà précipitée ici en furie, a froncé les sourcils encore plus en voyant le pendentif dans la main d'Annabelle.Marchant sur ses talons hauts, elle s'est avancée quelques pas jusqu'à arriver à lui. Elle lui a arraché le pendentif, « Pourquoi l'objet de Jacques est à toi ? »« Il est tombé de lui. » En la voyant entrer, Annabelle a retrouvé sa maîtrise de soi. Elle a jeté un coup d'œil à Céline : « Puisque t'es venue, prends-le. »Céline ne voulait pas laisser tomber. Elle a sorti un collier de son cou et lui en faisait parade. « T'a vu ça ? Ces deux pendentifs forment un ensemble. Jacques possède une moitié et j'ai l'autre. C'est un gage d'amour entre nous deux ! Annabelle, je suis destinée à marier avec Jacques ! Dès le début tu as perdu !»Les yeux d'Annabelle sont tombés sur le pendentif fermement serré dans l'autre
L'infertilité... Ce serait insupportable pour aucune femme !Ils étaient quittes effectivement.Mais pourquoi il ne ressentait pas la moindre joie, mais avait le cœur lourd ? Jacques restait un moment à l'extérieur de la chambre de malade, puis a quitté l'hôpital. Assis dans la voiture il laissait ses idées vagabonder.Philippe a regardé son patron dans le rétroviseur : « Monsieur, selon vos ordres, j'ai payé l'hospitalisation et les frais médicaux d'Annabelle pendant près d'un mois. J'ai aussi dit à l'infirmière de me contacter à tout moment s”il y a lieu. »« D'accord. », a répondu Jacques d'une voix froide. Par la fenêtre de voiture, il a constaté Céline sortir de l'hôpital en colère, portant une paire de lunettes de soleil.« Monsieur, c'est Céline. Est-ce qu'il faut l'envoyer chez elle ? » a demandé Philippe.Agacé par le comportement de Céline, il lui a répondu : « Non, ce n'est pas la peine. » Même si Céline était la femme qu'il a choisie et qui avait sauvé sa vie quand ils é
Jacques s'est arrêté, suivi par quelqu'un qui ressemblait à un assistant haletant, tenant une boîte-repas à la main.Après la réunion, il a constaté qu'il n'empêchait pas de penser à Annabelle à l'hôpital.La scène où elle avait foncé sur la camionnette sans hésitation et le fait qu'elle ne pouvait plus tomber enceinte le hantaient. Il s'en sentait un peu coupable, alors il a envoyé son assistant à acheter des aliments reconstituants pour elle.« Tu salaud ! Jacques ! »Les yeux de Léo brûlaient de colère, il s'est élancé en quelques pas. Dans la seconde qui suivit, son gros poing a frappé directement le visage de Jacques : « Qu'est-ce que tu veux faire ? Laisse Annabelle partir ! Regarde ce que tu as fait à cette femme. Tu n'es pas un vrai homme ! »La douleur brûlante a réveillé instantanément Jacques. Voyant Léo s'approcher à nouveau, il a levé le poing pour riposter sans hésiter.Le combat entre les deux hommes était sur le point d'éclater et l'assistant à côté était complètement a
Annabelle était assise dans le fauteuil roulant, un sourire moqueur retroussé sur ses lèvres.Quand elle menait une vie aisée, elle n'a jamais pensé qu'il y aurait un tel jour.Un jour où elle n'avait ni feu ni lieu, tout comme un chien errant.Le ciel s'est assombri peu à peu et une pluie fine a commencé à tomber du ciel et a mouillé les vêtements d'Annabelle.La pluie devenait plus forte, alors Annabelle s'est empressée de pousser le fauteuil roulant et a trouvé l'abri le plus proche de la pluie.« Mademoiselle, faut-il appeler une ambulance pour vous ? »Un homme bien habillé s'est tenu devant Annabelle avec un regard investigateur.Annabelle s'est figée, parce que cet homme lui semblait familier.Elle a jeté un coup d'œil au bâtiment derrière lui.La décoration resplendissante a évoqué une vie luxueuse à tout le monde.Une grande enseigne « le Star Club » est entrée dans ses yeux.« Mademoiselle, je trouve qu'il n'y a pas d'autres lieux de travail plus appropriés pour vous. »Les p
Le lendemain matin, Jacques est entré dans son bureau, regardant froidement son assistant Arthur lui attendre.« Où est Annabelle ? Est-elle rentrée à la maison ? »Tenant un document dans sa main, par réflexe, avalant une gorgée de salive, la gorge sèche, Arthur a dit : « Annabelle n'est pas encore revenue... mais j'ai découvert où elle est maintenant. »Jacques s'est assis, « Où est-elle ?Dis-moi. »« Annabelle... Elle habite au Star Club maintenant. J'ai entendu dire qu'elle commencerait à travailler ce soir. »Jacques a pris le document de main d'Arthur d'un bref geste et lui a regardé dans les yeux sans laisser filtrer la moindre émotion. Les yeux de Jacques brillaient avec une lueur froide et impitoyable, comme des flèches de glace.« Elle travalle au Star Club ? »Il lui coulait dans le dos d'horribles sueurs et il a hoché la tête.« Oui... mais on m'a dit qu'elle ne coucherait pas avec les autres. »« Ah ! »En ricanant, Jacques a refoulé sa colère. Ses yeux brillaient avec une
Céline, portant une haute couture, est apparue derrière Annabelle avec plusieurs filles qui étaient également magnifiquement habillées.Elle avait un regard surpris sur son visage, comme si elle avait vu quelque chose de bizarre qui n'aurait pas dû être présent ici.Annabelle ne s'attendait pas à ce que Céline soit là.Et à côté d'elle et de ses amies de façade, il y avait une personne encore plus inattendue.Théo, c’était un ami de Jacques.Annabelle a rencontré Théo à quelques reprises quand elle était encore la femme de Jacques pendant les deux ans de leur mariage, mais Annabelle ne le connaissait pas grand-chose.Voyant Annabelle porter une jupe à bretelles, Théo a froncé les sourcils et après une hésitation, il a pris la parole : « Annabelle, est-ce que... tu travailles ici ? »Il a choisi les mots avec soin, mais a percé quand même durement le cœur d'Annabelle.C'était étonnant qu’Annabelle, le successeur du Groupe Anna d'autrefois soit devenue maintenant une fille publique qui s
« Ah non ! »Céline a contracté son cou par réflexe et a ouvert grand la bouche. Elle a senti une odeur d'alcool dans son nez.Tout le monde a été consterné par cet incident.Annabelle a repris le verre de vin vide avec une envie de sourire.Céline, qui l’avait provoquée encore et encore, méritait cette punition. Elle a cru vraiment qu'il est facile de s'en prendre à lui ?Après que Céline a repris ses esprits, elle ne pouvait pas y croire au début, mais a immédiatement crié de colère, et a pris un verre de vin. Elle était sur le point de le jeter sur Annabelle !« Annabelle ! Merde ! Je vais te tuer ! »Annabelle a esquivé, puis a inconsciemment ramassé l'objet le plus proche et l'a jeté par réflexe sur Céline !Le regard de Céline semblait très venimeux. Les yeux de cette femme scintillaient avec une lumière empreinte de ressentiment avec quelque chose d'éphémère qui passait en un éclair. La bouteille de vin jetée par Annabelle ne pouvait pas du tout toucher le visage de Céline, mais
« Je vous ai déjà dit de rembourser les dettes pour elle. Elle veut toujours rester dans le club ?»« Non. On n'a pas encore eu l'occasion de l'en informer, parce que la policé l'a emmenée au poste de police. »Les yeux de Jacques ont brillé d'une fureur intense, comme s'il était prêt à exploser à tout moment.« Qu'est-ce que vous avez dit ? »N'osant plus se cacher, il a tout raconté à Jacques en détail.« Céline a été emmenée à l'hôpital. Les parents de Céline ont choisi un avocat et ils vont poursuivre Annabelle pour homicide volontaire... »À ces mots, Jacques n'a rien dit mais il a l'air préoccupé.Au poste de police.Lorsqu'Annabelle est descendue de la voiture de police, elle semblait un peu perdue dans les souvenirs. Elle s'appuyait contre un mur, sans rien dire.Elle a entendu des policiers bavarder.« Zut ! C'est très tard dans la nuit. Il faut encore faire des heures supplémentaires ! »« C'est ça. Cette femme ose tuer une riche, incroyable ! » …« OK, les interrogatoires c