À ces mots, Marina était surprise. Elle ne s’attendait pas à ce qu’Annabelle enregistre ses aveux. Cette dernière était plus rusée que Céline et Eva. « Qu’est-ce que tu veux ? » a demandé Marina. Annabelle lui a exposé son plan. Après avoir découvert son plan, Marina a dégluti et se sentait intérieurement désolée pour Céline. « D’accord, peux-tu supprimer l’enregistrement ? Si Céline découvre que je l’ai trahie, je ne pourrai plus exercer le métier de maquilleuse. » Céline était peu aimable avec elle, la traitant toujours comme une servante. Sinon, elle n’aurait pas dénoncé Céline aussi rapidement. « Pas de problème, si tu réussis, je le supprimerai certainement », a dit Annabelle en partant.Il restait peu de temps à Annabelle, elle devait donc préparer son plan dès que possible. À l’origine, elle voulait se stabiliser dans la Compagnie MON, puis élaborer lentement sa vengeance. Mais étant déjà dans le viseur de Céline, elle a décidé de commencer son plan immédiateme
Jacques a déjà travaillé pendant plusieurs heures sans reposer, enfin, il s’est appuyé sur le fauteuil et a ébourriffé ses cheveux. Arthur a hésité : « Peut-être, Madame Blanc a rencontré Madame Rouvroy au rez-de-chaussée, c’est seulement un malentendu. » « Annabelle ? » « Oui, elle est allée offrir des fleurs aux stylistes de sa compagnie, par coïncidence, elle est sortie de l’ascenseur avec moi. Peut-être, Madame Blanc s’est-elle trompée sur toute la ligne. » C’était la seule explication qu’Arthur pouvait trouver. Jacques a ricané, il savait bien que ce n’était pas du tout une coïncidence. En effet, il l’avait à peine aidée, en revanche, elle lui avait tendu un piège. Elle était vraiment la fille malicieuse de la famille des Rouvroy. « Alors, achète un bouquet de roses et fais-les livrer à la chambre près de mon bureau. » « Oui, monsieur. » Jacques a agité la main et voulait se calmer un peu. Cette fois-ci, il devait signer le contrat pour ce programme imp
Ces deux derniers jours, Annabelle subissait encore l’isolement des collègues de la Compagnie MON et se sentait très ennuyée au quotidien. Ainsi, elle est allée à la plage pour faire un promenade, tout en espérant un coup de théâtre le lendemain. Tout d’un coup, elle a entendu personne crier : « Pluto ! » Comme cette voix était un peu vieille, elle a tourné la tête et a vu une vielle dame étrangère, une canne à la main, en train de chercher quelque chose partout. Même si Annabelle n’aimait pas du tout se mêler des affaires des autres, grâce à l’éducation de la famille des Rouvroy, elle ne pouvait jamais ignorer une vieille dame en détresse. Elle s’est levée et s’est approchée : « Madame, avez-vous besoin d’ aide ? » « Mon chien est perdu. Il s’appelle Pluto. C’est un petit caniche. » La vieille dame a poussé un soupir, une grand inquiétude se lisait dans ses yeux. « Pluto est encore aux alentours de la plage, n’est-ce pas ? Pourriez-vous me dire plus précisémen
À ce moment-là, Léo était tout à fait confus. « Annabelle, si tu as besoin de mon aide, dis-le-moi directement, en plus, tu te souviens encore de la jeune femme que nous avons rencontrée dans la rue … » Il avait entendu sa mère dire que Eva était aussi stagiaire au sein de la Compagnie MON et qu’elle était assisterait également à l’exposition. Ainsi, il s’inquiétait vraiment pour Annabelle et lui avait téléphoné. « Je ne veux plus parler de cela, je veux m’endormir. » Avant qu’il ait fini ses paroles, Annabelle a raccroché et s’est couchée tout de suite. En même temps, elle ignorait complètement que la dispute entre Marina et elle, près de la plage, avait été envoyée dans les médias de son pays. Même le directeur des médias avait appris cette nouvelle et avait été en colère contre ce qu’elle avait fait. Mais quand il avait dit cela aux cadres de l’entreprise, il avait tout de suite reçu la réponse : « Ne te mêle pas de cette affaire. » Habituellement, la compa
« Alors, à la prochaine. » Les deux personnes se sont dit au revoir et se sont assises chacune sur le canapé du restaurant. Entre elles, il y avait encore une place pour quelqu’un. Céline, debout devant le restaurant, regardait à l’intérieur avec intérêt. Soudain, un homme grand est apparu devant la porte et s’est avancé vers elle, c’était Jacques, suivi d’Arthur. Elle s’est tout de suite cachée derrière les décorations, et l’a regardé entrer dans le restaurant. À ce moment-là, elle était presque folle, car elle pensait qu’il avait vraiment rendez-vous avec Annabelle. « Comme je suis enceinte, il s’est lassé. Et puis, Annabelle lui manque après leurs retrouvailles. Ainsi, il a rendez-vous avec elle à l’Hôtel Ritz-Carlton. » Elle était tout à fait désemparée et paniquée, car elle ne pouvait accepter d’échouer devant Annabelle. Sans aucune hésitation, elle s’est précipitée dans le restaurant tout en oubliant les propositions de Viviane et a crié en public : « Jacques, po
N’osant pas le contredire, Céline regardait Annabelle avec fureur. À ce moment-là, Jacques avait aussi un air perplexe. Annabelle, entourée par leurs regards, s’est levée et s’est avancée vers Charles : « J’ai vraiment des relations avec ces deux personnes. Lui, c’est mon ex-mari. Elle, elle est sa fiancée. » Leurs relations étaient un peu complexes, Charles a promené son regard sur ces trois personnes, puis, il a froncé les sourcils et s’est tourné vers Jacques : « Monsieur Breteuil, votre goût est quelque peu particulier maintenant. » La mine de Jacques est soudain devenue sombre, et il restait encore muet. Mais Annabelle a souri gentiment : « Merci beaucoup, monsieur. » Céline, restant près d’eux, était furieuse. Elle s’est souvenue que Charles et Annabelle avait bavardé devant la porte : « Jacques, ils se connaissent bien. » Jacques avait un air très froid et mécontent, il s’est tourné vers elle et la regardait : « Rentre à l’hôtel maintenant. Si tu fais encore
Si elle n’était pas prudente et discrète, elle risquerait d’être tuée par cet homme. Quand Annabelle est rentrée dans l’hôtel, elle a rencontré Eva dans la salle. Eva, en robe blanche, avec une jolie coiffure, était magnifique et dynamique. À la vue d’Annabelle, Eva s’est précipitée vers elle : « Sœur Annabelle, la compagnie nous a demandé d’apporter les décorations nécessaires pour le Met Gala. Nous y allons maintenant ? » « Toi et moi ? » Eva a hoché la tête en souriant : « Oui, j’ai déjà appelé un taxi. » « On devait encore prendre le taxi pour apporter quelques décorations, alors que cet endroit n’était pas du tout proche… » Annabelle se demandait. Puis, elle a cligné les yeux : « Allons-y. » Eva a souri avec joie et a ouvert la porte pour elle : « Je suis un peu malade, alors, je m’assois près de toi. » Les taxis locaux n’avait qu’une portière, en plus, il n’y avait qu’une vitre en dessus-de la portière. Annabelle l’a regardée avec un air paisible, ensuite,
Annabelle, assise dans la voiture, muette et la tête baissée, jouait son portable, puis, elle a regardé en dehors de la fenêtre et a demandé d’un ton paisible : « C’est encore loin. » Eva a répondu tout de suite : « On est proche, je crois. Je suis aussi étrangère ici, je vais consulter la carte … Mon Dieu, j’ai oublié mon portable. » Annabelle a hoché la tête et lui a donné directement son portable : « Utilise le mien. » « Merci beaucoup, peux-tu me donner ton mot de passe ? » Eva a demandé avec un air naïf et innocent. « Il n’y a pas de codes de sécurité. » Annabelle s’est tournée vers la fenêtre, et a regardé en dehors, « Consulte la carte, quand nous serons arrivées, dis-le-moi. » « D’accord, d’accord, merci. Reposez-vous un peu, je vais consulter la carte. » En disant, Eva a souri, voyant qu’Annabelle a fermé les yeux, elle a tout de suite allumé son portable. Une dizaine de minutes sont passées, la voiture s’est arrêtée à plusieurs reprises. « Eva, on