« Il lui a ouvert son cœur, elle l’a refusé. Elle joue avec le feu ! Elle ne veut que s’amuser avec ce Léo ! » Jacques est entré dans la chambre et a enlevé sa cravate. En pensant à leurs gestes intimes, il est devenu de plus en plus irrité. Tout d’un coup, son portable a sonné ; c’était Céline qui l’appelait. Il a jeté un coup d’œil à l’écran, mais il n’a pas décroché, puis il est entré directement dans la salle de bain. À ce moment-là, dans leur chambre, Léo a téléphoné à Austin pour s’assurer que toute leur équipe était bien rentrée, tandis qu’Annabelle était en train de charger son portable tout en éliminant les messages qui la troublaient. Elle pensait sans cesse à ce qu’elle devrait faire. En effet, grâce aux investissements du Groupe Jac, les bonus de cette course avaient doublé, mais dans une semaine, quand elle aurait reçu cette somme d’argent, elle devrait aussi donner de l’argent à son équipe. Au final, son gain s’élèverait à près vingt mille euros. De plus,
Entre chien et loup, Annabelle s’est soudainement réveillée. Ses mains ont arraché violemment la couverture, tandis que la sueur a trempé son front. Dans son cauchemar, elle revivait la période pendant laquelle le Groupe Anna avait été ruiné et où Jacques avait détruit la famille des Rouvroy. Même ses mains tremblaient. Elle est descendue du lit sans mettre ses chaussures et a bu deux grands verres d’eau froide ; enfin, elle s’est sentie un peu mieux. Elle a regardé sa montre, il était deux heures quinze, mais elle n’avait pas du tout de sommeil. Au cours de cette année, chaque nuit, elle souffrait d’une grave insomnie et était toujours torturée par des cauchemars. Elle a jeté un regard sur Léo, qui était endormi, puis elle a ouvert la porte et est sortie sans faire de bruit. Elle a voulu se promener un peu dans le hall et boire du café, mais à sa surprise, elle a rencontré une autre personne qui ne s’était pas encore couchée. Elle a ralenti le pas. À ce moment-là,
Annabelle a poussé Jacques de toutes ses forces et l'a quitté. Elle s'est tournée et voulait rentrer dans la chambre : « Je n'aurais pas dû sortir ! » Elle a serré les dents et a sorti la carte de chambre, mais ses mains tremblaient violemment. Elle n'a pas réussi à ouvrir la porte après deux essais. À cet instant, une main a saisi son poignet et a scanné la carte devant la porte. Après tout cela, la porte s'est enfin ouverte. Elle a froncé les sourcils et dit : « Va-t-en, Jacques. » Elle ne cachait plus sa haine contre lui, mais il n'était pas du tout fâché. Il la regardait avec des yeux affectueux, comme s'il voulait savoir quelque chose. Tout d'un coup, elle a lancé son regard à l’intérieur de la chambre, et une idée lui est venue : « Aujourd'hui, Léo est trop fatigué. Ne le réveille pas. » Ayant compris que Léo était encore dans la chambre, Jacques a soudainement changé d'expression. Il la regardait, puis, finalement, il a ricané avec mépris : « Depuis que t
Céline était vraiment une mauvaise actrice, sa mine irritée avait déjà trahi sa colère. Même si elle est restée sage, la malice se envahissaitson âme. En revanche, Annabelle n’a jamais caché sa haine et, de plus, elle l’a emporté sur Céline. À ce moment-là, Jacques a froncé les sourcils. Son regard suivait toujours Annabelle, pourtant il ne s’intéressait pas du tout à Céline, qui le courtisait. Céline l’a remarqué, ensuite, elle a cligné des yeux et en a eu des larmes : « Jacques, je ne veux pas me disputer avec cette folle. Mais tu as tout vu, elle est très vicieuse. » Annabelle a souri, et s’est gratté la chevelure derrière les oreilles. Tout d’un coup, le sourire a disparu de ses yeux, pleins de mépris et de moqueriesfaisant place àune haine infinie : « Je suis à peine sortie de prison, sinon, tu ne recevrais pas seulement des moqueries. La famille Blanc est-elle aussi complice de notre ruine ? Céline, qui sème le vent récolte la tempête. Attention ! » « Annabelle…
Céline a fait la moue avec surprise. Même à ce moment-là, elle ne pouvait pas oublier que, lorsque Jacques s’était marié avec Annabelle, il avait créé des remous dans la ville ; la dot avait rempli plusieurs voitures et, en plus, c’étaient des trésors extrêmement précieux. « Mais pourquoi veut-il annuler nos fiançailles ? » s’est-elle demandé. Elle était fâchée au fond d’elle-même, mais elle n’osait pas exprimer sa colère devant Jacques. Alors, elle s’est efforcée de se calmer et, finalement, elle a demandé : « Pourquoi ? Jacques, tu n’es pas satisfait de moi ? » Sa tristesse a rendu Jacques un peu désolé. Elle a baissé la tête et a essuyé ses larmes. Prenant en compte qu’elle était enceinte, il a adouci son ton : « Nos fiançailles ont déjà été ruinées, je ne veux pas que ce scandale se répète. De plus, tu es enceinte, ne t’inquiète plus. » Elle a levé la tête et l’a fixé. Elle savait bien que tous les hommes pouvaient se sentir désolés devant ses larmes. De plus, selo
Jacques était assis dans la voiture et a fumé des cigarettes l’une après l’autre. Il écoutait la radio. Avant le lever du soleil, il a tourné le volant et s’est dirigé vers la compagnie, tout en envoyant un message à Arthur : « Je ne pars pas à l’étranger. » Quelques minutes plus tard, une autre voiture s’est garée devant l’ascenseur. Céline, couverte d’un manteau, s’est précipitée vers elle. « Tu es enfin venue ! » Elle s’est plainte et a fermé la porte de la voiture. Dans la voiture, l’ambiance était sombre ; un homme a souri : « Si je venais plus tôt, j’aurais rencontré Jacques. N’as-tu pas peur ? » Elle a fait la moue : « Si, mais je ne sais pas pourquoi il est ici ! Es-tu jaloux ? » Cet homme a souri et a dit d’une voix froide et basse : « Je t’accompagne jusqu’à chez toi ? » En disant cela, il a caressé la jambe de Céline ; elle a pris sa main et a souri : « Bien sûr. Il n’y a personne chez moi. » « Céline, je t’aime. » L’homme a enlevé ses lunettes de
Léo a regardé l’écran du portable sans rien dire, sa mère organisait sans cesse des rencontres pour lui, si cela se poursuivait, il devrait se marier. Annabelle est sortie des toilettes et a vu Léo, assis sur le canapé avec une mine complexe. Elle s’est avancée vers lui et a posé un croissant dans sa bouche sans rien dire. Il l'a regardée, a froncé les sourcils et a dit : « Devant moi, ne veux-tu pas rester élégante ? » En parlant, il lui a donné un mouchoir : « D’ailleurs, j’ai demandé à mon ami de chercher des informations sur cette compagnie financière, et je t’ai déjà envoyé les détails par message. » « Très bien, merci ! » Elle a levé la tasse et a bu du lait. « Qu’est-ce que tu vas faire aujourd’hui ? » a-t-il demandé. Après avoir réfléchi, elle a répondu : « Je vais aller à la banque pour retirer de l’argent, puis, je veux chercher un travail. » Même si sa voix restait plate, il ne pouvait pas cacher son inquiétude. En effet, après avoir dévoilé ses
« Ce Jacques a beaucoup de chance… Son ex-femme est tellement charmante, et sa femme actuelle, Céline, est aussi une femme magnifique », disaient les voyous en souriant et en jetant des regards malicieux sur Annabelle. Elle serrait la pince de repérage dans sa main, cherchait à garder son sang-froid et à se contrôler, mais son cœur battait la chamade. « Comment faire ? » se demandait-elle avec panique. Le jeune homme à la chevelure jaune a agité la main : « Mes amis, ne la blessez pas, c’est compris ? Il ne faut pas la blesser ! » « Va-t'en, connard ! » Elle ne pouvait plus se calmer et a visé l’homme le plus petit parmi eux, a serré les dents et s'est ruée sur lui en agitant la pince de repérage. Bien qu’elle ne soit pas robuste, elle l’a surpris brutalement ; de plus, elle a épuisé presque toutes ses forces. Ce voyou a été surpris et n'a pas pu l'éviter. Il a reçu un coup violent au ventre, a poussé un cri et s’est courbé de douleur. À ce moment-là, elle s’est enfuie