Cette fois-ci, c’était Annabelle qui était surprise. Ils s’étaient vraiment rencontrés, mais il y a deux ans. De plus, ils ne s’étaient pas parlés à l’époque et étaient seulement allés rendre visite au professeur. « Oui, il y a deux ans, on est allé chez Paul », a répondu Annabelle honnêtement, voyant Pascal hoché la tête. Il semblait qu’il ne s’en souvienne pas. La tête baissée, Annabelle n’a pas dit un mot de plus. Si elle continuait à parler, Pascal serait embarrassé, comme si Annabelle s’était délibérément rapprochée de lui. Les collègues d’Annabelle avaient pensé qu’Annabelle avait intégré l’entreprise par piston. À cette pensée, Annabelle a cru bon de se taire car elle ne voulait plus entendre de nouvelles rumeurs. Bientôt, ils ont été divisés par groupes. Le groupe où se trouvait Annabelle avait cinq membres dont quatre était les designers de la Compagnie MON. Annabelle a remarqué que Pascal leur était familier, mais il semblait qu’ils le craignaient tous . An
Annabelle avait raison, il n’aurait pas dû attendre que l’occasion se présente à lui. Toutes les personnes qui étaient choisies par le tirage au sort, étaient toutes des designers expérimentés de l’entreprise, à l’exception d’Annabelle. S’agissait-il vraiment d’une coïncidence ? Dix minutes plus tard, Luc est sorti du bureau de Clermont, il n’était plus paniqué comme avant, parce que les designers compétents étaient tous partis au travail en tant qu’assistants, laissant plusieurs petites conceptions attendant d’être faites. Luc avait pris l’initiative de se présenter chez Clermont et avait obtenu un projet de conception d’une petite marque. Bien que la commission ne soit pas élevée, c’était la première fois qu’il était chargé d’une telle conception tout seul.Lorsque Luc est sorti de l’entreprise, ses mains étant encore tremblantes. Nathalie l’attendait à la porte : « Ça va ? Es-tu fâché d’Annabelle ? » « Ça va. Dès qu’Annabelle finit son travail, je vous inviterai toutes l
Une demi-heure plus tard. Dans le bureau du directeur général du Groupe Jac. Jacques venait de demander à quelqu’un de détruire le lot de marchandises et il n’en restait plus un seul. « Monsieur Jacques, le Conseil d’administration a fait une objection à votre décision, monsieur Louis a dit qu’on n’aurait pas dû gaspiller autant de marchandises. Qui doit endosser cette perte ? » Le regard de Jacques devenant sombre, il a tapoté la table en demandant : « S’agissant de ce lot de marchandises, tu es sûr que ce soit Vincent qui l’avait fait entrer dans l’entreprise ? » « Oui, c’est monsieur Vincent qui est allée à l’étranger et l’a acheté, le prix étant beaucoup moins cher qu’avant », a répondu Arthur honnêtement. Au bout d’un bon moment, Jacques a repris : « C’est la fin de cette affaire ! » Arthur a froncé les sourcils. Puis Jacques a ajouté : « Elle veut encore voir des conflits internes au sein du Groupe Jac, ça c’est vraiment drôle ! » Avec lui, il ne laisserait jam
Anne avait un mauvais pressentiment.Clermont lui a calmement rappelé : « Bien que Nicolas soit le fils de la famille Thibault, ses mots ont non seulement insulté Annabelle, mais également la réputation de monsieur Jacques. As-tu compris ? »À ces mots, Anne était claire : « Oui, oui, oui ! Tu as raison ! On ne pourra pas offenser monsieur Jacques ! »De plus, Annabelle était déjà allée à l’hôpital pour présenter ses excuses à Nicolas, ils devraient mettre fin à cette affaire. Sinon, un nombre croissant de personnes s’impliqueraient et la situation serait plus compliquée et incontrôlable.Ce qu’ils pensaient, c’était bien de régler cette affaire le plus vite possible.Malheureusement, la famille Thibault n’avait pas pensé ainsi.Nicolas avait été envoyé dans différents services d’examen et avait subi un check-up complet.Après avoir reçu le rapport, madame Thibault a demandé au médecin à plusieurs reprises : « Mon fils n’est pas encore marié, êtes-vous sûr que les blessures ne n’ont au
Le Groupe Jac était le plus gros actionnaire de l’hôpital, il ne pouvait donc pas être offensé. Le directeur écoutait attentivement Arthur,affichait un air surpris, et ne cessait de hocher sa tête : « J’ai compris ! Rassurez-vous, je le fais immédiatement ! » Après avoir raccroché, le directeur s’est aussitôt rendu à l’Unité d’hospitalisation. Ensuite, Nicolas était forcé à quitter l’hôpital. « Mon fils est un client VIP de votre hôpital, comment pouvez-vous le traiter ainsi ? Il n’a pas encore recouvré sa santé ! » a crié madame Thibault d’un ton anxieux. Mais en vain. La position de l’hôpital était très ferme : « Nous sommes désolés, vous n’êtes plus autorisé à rester dans notre hôpital. » Venant de se changer, Nicolas était mis à la porte. Madame Thibault voulait encore y entrer pour discuter avec eux, mais elle a été empêchée par Nicolas, celui-ci a dit : « Maman, n’as-tu pas encore compris ? C’est certainement quelqu’un d’autre qui leur a demandé de se comporter ains
Après le dîner, Céline est sortie de la maison à la hâte, elle devait se rendre à la résidence de la famille Pétain, se demandant pourquoi Emma agissait si lentement ! De l’autre côté, alors qu’Emmanuel est entré dans la salle de bain, Viviane a reçu un appel. Dès qu’elle a vu que c’était Annabelle qui l’appelait, elle a immédiatement fermé la porte avec un air paniqué. Annabelle a dit à l’autre bout de la ligne : « Le montant n’est pas correct. » Le montant devait être cinq millions d’euros, mais Viviane ne lui avait donné que cinq cent mille euros ! Viviane s’est empressée de lui expliquer : « Annabelle, donne-moi encore un peu de temps, je n’ai vraiment pas autant d’argent sur moi. Tu dois connaître la situation de la famille Blanc, je ne vis pas dans le luxe. » « Ah bon ? N’es-tu pas allée au centre commercial international avec Céline hier ? » a demandé Annabelle en tenant les photos à la main. Annabelle avait acheté ces photos chez un paparazzi à bas prix. Après t
Bien que l’entreprise de Jacques n’entre pas dans le monde du spectacle, son rapport avec Céline était connu de toutes les personnes du milieu. Alors des gens ordinaires ne voulaient pas offenser de gros bonnets comme Jacques à cause d’une si petite chose. René n’était plus hésitant, il a pris la carte de bancaire tendue avant de laisser Céline entrer. « Céline, tu dois saisir cette opportunité et voir si tu pourras stimuler Jacques », a dit Annie en serrant ses dents : « Si l’homme est jaloux, il te prendra certainement dans son cœur. » Céline a hoché sa tête. Dès qu’elle y est entrée, elle a vu beaucoup de mannequins masculins torses nus et n’a pu s’empêcher de déglutir. Puis elle s’est mise à imaginer que si c’était Jacques qui se tenait devant elle comme ça, elle serait plus contente. Annie a appelé Céline à plusieurs reprises, mais celle-ci ne lui répondait pas car elle s’abandonnait encore à son imagination. « Céline ! Va te changer, vite ! J’essaierai de te trouve
Céline donnait l’impression d’avoir été très lésée. Puis les ouvriers ont été expulsés. Voyant que Jacques a enlevé son manteau et l’a mis sur les épaules de Céline, Annabelle s’est sentie peinée, mais elle a encore pris son courage à deux mains pour regarder Jacques. Ils la considéraient tous comme une intriguante. Elle s’en fichait. Ne sachant pas si sa réaction avait influencé les pensées de Jacques. Jacques a agité la main, bientôt, les autres personnes sont toutes parties, laissant Annabelle et lui rester sur place. Lorsque Céline est sortie, elle a délibérément pris Jacques par le bras en disant : « Jacques, tu dois me rendre justice, sinon, je perdrai ma réputation. » ... « Je ne m’attends pas à ce que tu deviennes ainsi », a froidement dit Jacques d’un ton dégoûté. Maintenant personne n’était dans le studio, sauf Jacques et Annabelle. Les mots de Jacques ont fortement transpercé le cœur d’Annabelle. Elle avait pensé que son cœur ne pourrait plus ressentir la