Nicolas était le fils de la famille des Thibault, et le camarade d’université d’Annabelle. Auparavant, leur relation n’avait pas été proche, en effet, il avait détesté Annabelle, car pendant cette période-là, les Thibault et les Rouvroy étaient ennemis. Mais après la faillite des Rouvroy, les Thibault n’avaient pas fait fortune. À ce moment-là, Annabelle avait mené une vie très pénible et n’avait pas su ce qui s’était passé, mais elle était certaine que Jacques était un homme très ambitieux et qu’il n’avait pas laissé la chance aux Thibault. Ainsi, le Groupe Jac avait dévoré presque tous les bénéfices des Rouvroy. Elle s’est souvenue que quand elle s’était mariée avec Jacques, Nicolas était parti à l’étranger pour faire ses études, il s’était inscrit à l’institut des beaux-arts dont elle avait tant rêvé. Après qu’elle avait abandonné cette chance, il avait pu y entrer. Les choses étaient toujours comme cela. « Je suis très désolée de vous avoir dérangés. Ce soir, à sept
« Coopère avec moi. Je suis comme toi, je hais aussi Jacques. » Une demi-heure plus tard, Annabelle se dirigeait vers son appartement. Elle pensait sans cesse à ce que Nicolas avait dit, en effet, sa condition était très séduisante. Si elle avait les faveurs du professeur, avec sa capacité propre, elle serait sans aucun doute la gagnante. « Faut-il que j’accepte sa demande ? Mais s’il me tend un piège ? » En y pensant, elle marchait de plus en plus lentement. Tout d’un coup, une voiture noire s’est arrêtée devant elle, et la portière s’est ouverte. Arthur est descendu de la voiture : « Madame Rouvroy, Monsieur Breteuil vous invite à le voir. » Elle regardait les trois agents de sécurité dans la voiture, et a ricané : « Arthur, ce n’est pas une invitation, je crois. » Il n’a rien répondu et a levé la main. Elle n’avait pas le choix. Regardant la portière se fermer, elle a mis sa main dans son sac, mais tout d’un coup, quelqu’un a saisi brutalement ses mains et lu
En fait, quand Annabelle était rentrée chez elle la veille, elle avait reçu un message de Viviane. Elle l’avait prié de ne pas dévoiler leur relation devant la famille des Blanc, autrement dit, elle voulait qu’Annabelle oublie ce qui s’était passé dans la famille des Rouvroy. Annabelle a pris une gorgée de jus et a souri avec mépris. Ayant repris son sang-froid, elle regardait en souriant ce qui se passait dans cette salle et pensait au meilleur moment où elle pouvait dire à Viviane que l’homme assis justement devant elle était parfaitement conscient de la relation entre Viviane et la famille des Rouvroy. Jacques avait toujours un air tranquille et froid. Annabelle était certaine que cet homme ignorait comment sourire. « Jacques, j’ai parlé avec le père de Céline. C’est à cause de nous que cet accident est arrivé, mais je te prie de ne pas te mettre en colère contre ma Céline, elle est une jeune femme très innocente et naïve, elle ne sait rien. » En souriant, Viviane a lev
« Si c’est vraiment elle qui m’a tendu ce piège … » Jacques pensait. « Oui, Jacques. Àmon avis, Annabelle est sans doute l’auteur des faits. » Céline ne pouvait plus rester calme, et a ajouté, « Sans elle, nous formerions déjà un couple. » Viviane la regardait avec satisfaction, et a dit d’un ton doux et tranquille : « Selon moi, il faut que vos fiançailles aient lieu le plus tôt possible. Nous pourrons continuer de coopérer, n’est-ce pas ? Bien que les autres n’aient pas confiance en Emmanuel, Jacques, en tant de son gendre, tu ne le penses pas ! » Elle a donné tout le tort à Annabelle et a demandé à Jacques de devenir un bon gendre. Annabelle mangeait des huîtres avec gourmandise : « C’est vraiment délicieux. » En fait, elle pensait que Viviane disait vrai. Si Jacques l’avait fait venir, c’était qu’il était sceptique à ce moment-là. En y pensant, Annabelle est devenue un peu stressée et mangeait sans cesse pour se calmer. Peut-être dans un certain endroit, quelqu’
Regardant les réactions de ces deux femmes, Jacques a dit d’un ton froid et plat : « Sais-tu qui a proposé cela ? » Céline a secoué la tête, et son sourire a disparu. « Annabelle. » Jacques s’est levé et est sorti, dans la salle, il n’y avait que Céline et Viviane qui étaient stupéfaites. « Qu’est-ce qu’il veut faire ? C’est Annabelle qui lui a proposé d’organiser les fiançailles avec moi ? » Céline a serré les mains, elle ne pouvait pas accepter un tel résultat. Viviane la rassurait près d’elle : « Tant mieux, les fiançailles pourront avoir lieu. Ne t’inquiète pas, Céline, tu seras sa femme dans quelques jours. Cette fois-ci, il pourra enfin se marier avec toi. » « Mais … » Céline se sentait encore mal à l’aise. En effet, elle pensait toujours que leurs fiançailles seraient ruinées de nouveau, tout compte fait, c’était Annabelle qui avait semé le trouble dans leurs fiançailles, et cette fois-ci, elle ne serait toujours pas gentille avec eux. En y pensant, Célin
« Oui, monsieur ! » a tout de suite répondu Arthur, avant d’envoyer quelques personnes suivre Annabelle. Jacques a regardé cette carte et a ricané avec mépris : « Annabelle, pour dix mille euros, tu peux perdre la face maintenant. » En fait, il avait pensé qu’elle serait humiliée, parce qu’elle avait vu de ses propres yeux que Viviane l’avait calomniée. Bien qu’elle ait mangé des plats délicieux, elle avait été abandonnée par tout le monde. Mais à ce moment-là, regardant les plats vides devant lui, il s’est enfin rendu compte qu’elle avait tout à fait changé. Étant sortie du Manoir Star, Annabelle a téléphoné à Yveline et a dit avec inquiétude : « Peut-être maintenant, les Blanc et les Breteuil te cherchent, si tu … Tu peux leur dire directement que c’est moi qui ai fait tout cela, je n’ai pas peur d’eux. » À ce moment-là, Yveline était en train de regarder les comédies dans le lit : « Annabelle, je ne suis pas une femme hypocrite. Je ne suis pas bête, après tout ce
Annabelle a hésité, et a répondu tout de suite : « Je ne les connais pas. » « D’accord. » La voiture a accéléré et a tourné à droite, enfin, elle est entrée dans le parking d’une grande surface. Annabelle a serré les poings en pensant à quelque chose. « Madame Rouvroy, vous pourriez descendre de la voiture dans cinq minutes, je vais vous faire conduire aux fiançailles par une autre voiture. » a dit Arthur en allumant son . « Attends ! » Elle a ouvert la bouche : « Ce sont mes propres affaires. Pourrais-je les résoudre toute seule ? » Il a hésité : « Mais vous avez promis de vous présenter aux fiançailles de Monsieur Breteuil. » « Ne t’en fais pas, j’attends ce jour depuis très longtemps, je serai présente sans aucun doute. » Elle a pointé le coin devant eux : « Je vais descendre de la voiture ici. » « Oui. » Il a suivi ses demandes et a garé la voiture lentement. Après qu’elle soit descendue de la voiture, ce groupe de gens la suivaient toujours. Ils ne
« Céline n’était pas sa propre fille, alors, pourquoi devait-elle assister à cette cérémonie ? » Sur des talons hauts, Annabelle est descendue de l’escalier : « Monsieur Blanc, félicitations. » Emmanuel a froncé les sourcils tout d’un coup : « Qui l’a laissée venir ici ? Faites-la sortir immédiatement ! » La dernière fois, c’était elle qui avait ruiné les fiançailles de sa fille, et qui avait donné lieu à une situation embarrassante entre les Blanc et le Groupe Jac. Mais elle a sorti une invitation en souriant : « C’est Jacques qui m’a invitée, si tu me fais sortir, ce sera peu convenable. » À ce moment-là, Céline, portant la robe du mariage, est sortie des coulisses. En effet, ayant vu Annabelle, elle était déjà très fâchée, elle est devenue d’autant plus fâchée après avoir entendu ces mots. Elle s’est souvenue tout d’un coup ce que Jacques avait dit ce jour-là : « C’est Annabelle qui m’a proposé d’organiser les fiançailles. » « Quel scandale ! Elle a déjà div