« Selon moi, je ne suis pas le seul à avoir une nouvelle fiancée. » Le regard profond et froid fixait le visage de Léo, et l’a alerté fermement : « Ne m’empêche plus d’entrer. Je ne crains absolument pas la famille des Pétain. » « Mince ! » Léo a été piqué à vif et voulait se ruer sur lui en brandissant ses poings. En même temps, Jacques était aussi furieux, et a demandé à Arthur de reculer un peu. « Ne vous battez pas devant ma porte », Annabelle a ouvert la porte et a froncé les sourcils, elle a haussé la voix, « c’est un espace public. Vous n’êtes plus des enfants, n’est-ce pas ? Ne faites pas de bruits dans le couloir. » Ayant entendu cela, les deux hommes se sont légèrement calmés. Léo s’est tout de suite avancé vers elle: « N’aie pas peur. S’il fait des bêtises, je le tuerai. » Les yeux de Jacques sont devenus un peu sombres, il avait un air mécontent. Annabelle a poussé Léo naturellement : « Léo, en effet, je sais bien qu’il venu me chercher. Ne t’inquiè
Les yeux de Jacques ont balayé la chambre, il s’est levé lentement et a laissé un chèque sur la table. « Annabelle, tu peux écrire un chiffre satisfaisant sur ce chèque. Je ne te donne que quinze heures pour y réfléchir. » Jacques voulait sortir de la chambre, en même temps, il a dit, « Tu n’as pas besoin de te venger de moi, au prix de ta vie, n’est-ce pas ? C’est ridicule de faire des bêtises comme ça. » Il a claqué la porte, à ce moment-là, Annabelle a serré les poings. Bien qu’elle l’emporte déjà sur lui, avec ses mots méprisants, elle est de nouveau tombée dans le doute. En effet, même s’il pouvait chercher à flatter Charles, ce dernier était aussi fâché de lui. Si Charles n’avait plus confiance en Jacques à cause de cela et qu’il ait trouvé d’autres collaborateurs, le plan d’Annabelle serait très réussi. Mais elle a regardé ce chèque, tout d’un coup, tous ses sentiments lui ont donné le sourire aux lèvres. Jacques était doué pour blesser les autres directement.
Céline avait un air ravi, elle savait bien que si elle était sage et douce, Jacques ne la détesterait jamais. Ils sont entrés dans le restaurant ensemble. Après avoir commandé le plat, ils ont entendu les personnes d’une autre table discuter des affaires d’Annabelle. « Il est normal qu’elle ait fait cela. Elle est très méchante. » « J’ai entendu dire que toutes ses collègues la détestent. Je ne sais pas pourquoi la Compagnie MON l’a embauchée ! » « Calmez-vous, les autres vont nous entendre. » « Je n’ai pas peur ! Elle va être condamnée à retourner en prison ! » Jacques a siroté du café avec un air tranquille, en revanche, Céline ne pouvait plus cacher son air satisfait. « Jacques, l’as-tu aussi entendu ? Annabelle est de nouveau interrogée par la police.Je ne sais pas pourquoi elle a fait ça, pourquoi a-t-elle de nouveau gâché sa vie ? » Elle avait un air affligé, mais elle n’était pas aussi douée qu’Annabelle, en plus, elle n’était pas une bonne actrice.
Une demi-heure plus tard, au poste de la police locale. Annabelle avait déjà compté quelques mille moutons, tout d’un coup, elle a entendu quelqu’un venir dans le couloir. Ensuite, quelqu’un a poussé la porte à l’extérieur. Jacques est venu, derrière lui, la lumière du couloir l’avait couvert. « Monsieur, vous avez dix minutes pour parler avec elle. » À ces mots, le policier a fermé la porte. Dans la chambre, il faisait très sombre. Seulement une lumière illuminait le visage d’Annabelle. Jacques la regardait et la trouvait à la fois tranquille et piquante à ce moment-là. En effet, elle risquait d’être arrêtée, voire condamnée à la prison par la police locale. Mais elle n’avait pas du tout peur et croyait certainement qu’il allait la sauver. Ensuite, le froid s’est emparé de nouveau de ses yeux. Il s’est assis devant elle : « Annabelle, as-tu bien réfléchi ? » Annabelle a souri : « Personne ne déteste l’argent. » Il a cligné les yeux, parce que son ton l’a mi
Quand Annabelle est rentrée dans l’hôtel, les nouvelles s’étaient déjà répandues. Le chauffeur qui avait disparu s’était rendu à la police, et avait dit qu’Annabelle était totalement innocente, c’était lui qui s’était blessé et qui était allé à l’hôpital en abandonnant sa voiture. Avec les plaidoyers de la victime, Annabelle était sortie. Mais il y avait encore quelques choses de bizarre dans cette affaire, en plus, elle avait déjà été condamnée à aller en prison. Ainsi, quand elle est entrée dans l’hôtel, tout le monde la regardait avec panique et voulait s’éloigner d’elle, à l’exception de Nathalie. Nathalie, tremblante, restait devant l’ascenseur et l’attendait : « Tu vas bien ? Qu’est-ce qu’ils ont fait ? » Annabelle a appuyé sur le bouton : « Si tu as peur, ne reste pas avec moi. » Nathalie a hésité, après avoir réfléchi, elle a secoué la tête : « Non, je n’ai pas peur. Je sais très bien que quelqu’un t’a calomniée. » La porte de l’ascenseur s’est fermée et
« Tais-toi ! » Céline a serré les dents et se sentait entouré par les regards méprisants des autres personnes. Juste à ce moment-là, un homme grand est sorti de l’ascenseur, derrière lui se trouvait Arthur. « Il est venu. Tu peux lui demander. » Annabelle a levé le visage d’un air tranquille, comme une étrangère. « Jacques, qu’est-ce qui s’est passé ? » Céline lui a immédiatement attrapé le bras, les yeux rougis, « il n’y a plus d’affection entre toi et elle, n’est-ce pas ? » Quand Annabelle avait été condamnée en prison, il y avait un an, ils avaient rompu toute relation. Annabelle mangeait des madeleines sur la table. En effet, elle n’avait rien mangé ce soir-là, ainsi, à cet instant, elle avait un peu faim. « Je vais t’expliquer plus tard. Demain, c’est le Met Gala, rentre dans la chambre et repose-toi. » Jacques la calmait. « Mais … » Céline voulait encore dire quelque chose, mais il avait déjà repoussé sa main. Elle a levé les yeux et a confronté ses yeux
À ce moment-là, ayant vu l’attitude d’Annabelle vers Eva, quelques employés de la Compagnie MON ont recommencé à bavarder : « Cette Annabelle est très perfide. Eva l’a beaucoup aidée, pourquoi est-elle si agressive ? » « Cet homme est-il Monsieur Pétain ? J’ai entendu dire qu’Eva le courtisait, pourquoi est-il aussi proche d’Annabelle ? Mon Dieu ! » Ayant entendu tout cela, Eva était si furieuse et honteuse que son visage est devenu rouge : « Oui, je vais les chercher maintenant. » À ces mots, elle est entrée dans l’ascenseur les larmes aux yeux. Annabelle, un air froid, s’est tournée vers Léo : « Je lui ai pardonnée une fois pour toi, Léo. » Bien qu’il ne sache pas comment répondre, il avait toujours confiance en elle. Après une hésitation, il a enfin hoché la tête : « Non, tu n’es pas obligée de t’inquiéter pour moi. » En effet, il ne voulait pas du tout avoir de relations amoureuses avec Eva. Ensuite, elle a commandé quelques plats à la réception et a
« Je suis occupé. » Jacques ne la regardait pas et voulait s’en aller tout de suite. Eva a fait la moue et a murmuré : « J’ai pensé que vous êtes encore très amoureux d’Annabelle. En fait, c’est seulement une chimère. » « Qu’est-ce que tu as dit ? » Il l’a entendu très clairement, et a tourné les yeux, puis, il a regardé attentivement cette fille des Raimond qui était très audacieuse. En effet, il avait rencontré Lucien Raimond, le père d’Eva. Même s’il semblait gentil et amical, il était un homme à la fois hypocrite et vicieux, il était même plus méchant qu’Antoine. Ainsi, Eva, fille de Lucien, n’était pas très gentille non plus, il le savait bien. Voyant sa réaction, Eva a dit tout de suite : « Annabelle m’a dit une fois, regretter d’avoir divorcé d’avec vous. En plus, elle veut trouver une occasion pour parler avec vous. » Elle souriait : « Sinon, elle n’accepterait pas d’habiter près de votre chambre. » Il a ricané : « Elle ne dirait jamais ça. » Elle a